Il était une fois une musique…
Je me demandais comment illustrer le mot « flotter » … et dans ma tête justement il y avait un certain « flottement » …
Flotter ? Je n’ai pas de souvenir de bateau. Je n’ai aucun objet qui m’amènerait à évoquer la beauté des bois « flottés ». Parler des vêtements qui n’ont jamais « flotté » autour de ma taille serait tourner en rond…
Et puis… la musique du film « Le vieux fusil » a empli le salon.
Un des films qui m’a le plus ému, même si je pense rarement à le citer parmi mes préférés.
Tout y est. La force de l’histoire. La violence des situations. La beauté de Romi Schneider. La magistrale interprétation de Philippe Noiret, son regard qui flotte lorsqu’il perd la raison et refuse de poursuivre sa vie dans la cruauté de la réalité, qu’il se réfugie dans les méandres du souvenir des jours heureux…
Et la musique de François de Roubaix, si délicate, si douce, si puissante, si poignante…
En y repensant, j’ai les yeux mouillés tant la composition de Noiret est émouvante, forte, juste. Je ne sais pas à qui il pensait pour avoir pu proposer une interprétation si évidente, si fragile, si subtile et pourtant désespérée.
Pendant la musique, mon esprit a flotté vers Papa et Maman.
Et là, j’ai pleuré pour de bon.
Ce billet est ma participation au jeu « Inktober with a keyboard », initié par Kozlika – Mot du jour : « Flotter »
Merci pour cette émotion partagée.
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Merci pour tous ces billets, je lis en retard tes textes du jeu iwak.
J’admire comme tu arrives à concilier l’anecdotique et le profond, le tout enrobé d’émotion. De très beaux billets.
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Merci ! (je rougis !)
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