#mARTch : Une œuvre découverte ce mois-ci

Ah la magie de YouTube… On cherche un truc précis et puis, là, sur la droite, y’a plein de vidéos qui sont proposées, offertes, tentantes… Au bout de deux heures, tu te rends compte que, de clic en clic, tu as vécu dans un monde parallèle, tu as voyagé, tu as rempli tes yeux et tes oreilles de souvenirs et de découvertes…

Et donc j’ai découvert Post Modern Jukebox… Un groupe américain qui fait des covers de succès planétaires en version jazz des années 20, 30 ou 40… C’est magnifique, surprenant, captivant. Un vrai bonheur pour (les) mes oreilles… Enjoy !

C’est sur ces notes de musique que se termine ma participation à #mARTch !

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#mARTch : Un art vivant peu connu, originaire d’un pays lointain

L’intitulé du jour est hyper contraignant et très pointu… Je ne suis pas spécialiste des arts vivants (iil a fallu que j’aille voir ce que recouvrait le concept). Quant à la mention « pays lointain », je l’interprète à ma façon en allant voyager, loin, très loin, du côté de l’heroic fantasy et de l’imagination…

Je n’ai pas vu ces « machines » en vrai mais ce que j’en connais parle bien à ma sensibilité. Les Machines de l’Ile, nées de l’imagination folle et fantasque de François Delarozière et Pierre Orefice, à Nantes, sont fabuleuses d’inventivité, de technique, d’imaginaire et de poésie…

Demain le #mARTch du jour aura pour thème : « Une œuvre de vous »

#mARTch : Une composition pour piano

Je triche peut-être un peu parce que, ce que l’on retient toujours de Rhaposdy in Blue, c’est le glissando à la clarinette en ouverture… Mais la partie piano est magistrale, portée par la richesse de l’orchestre…

La première fois que j’en ai pris conscience, c’était en écoutant (et en regardant) les sœurs Labèque qui en jouaient une version pour deux pianos, sans orchestre. J’étais bluffé, mais je préfère cependant la version symphonique, ici interprétée par Khatia Buniatishvili et l’Orchestre National de Lyon.

Demain le #mARTch du jour aura pour thème : « Un art vivant peu connu, originaire d’un pays lointain »

#mARTch : Un dessin d’enfant

Je crois qu’il faut être parent soi-même pour être « ému » par les dessins d’enfant. Ce n’est pas mon cas… Mais j’adore la démarche de ce père, qui a des talents de graphiste, et qui a décidé de donner vie aux approximations dessinées par son gosse. Je suis fan !

Le compte Instagram « thingsihavedrawn »

Demain le #mARTch du jour aura pour thème : « Un roman du XIXe »

#mARTch : Une scène de film qui vous fait rire à chaque fois

J’ai déjà évoqué ici, dans le cadre du #FebruARTy , ma joie d’enfant, et mes rires, lorsque j’ai découvert Merlin l’Enchanteur, et en particulier la scène où le loup escalade une montagne à la poursuite du mollet du jeune Arthur…

J’ai donc un peu l’impression de me répéter et de faire preuve de manque d’imagination mais… pour le thème du jour, je vais rappeler cette scène, tirée de Priscilla, folle du désert, qui fait et fera toujours partie de mon panthéon dédié aux répliques culte… et qui me permet une fois de plus de rendre hommage à la composition éblouissante de Terence Stamp, dans le rôle de Bernadette…

En VO :

Et en VF :

Demain le #mARTch du jour aura pour thème : « Un dessin d’enfant »

#mARTch : Un lieu naturel aménagé

J’ai une passion, pour ne pas dire une attirance quasi magnétique, pour la visites des grottes. Pas la spéléologie, non. Trop froussard et pas assez sportif pour ça. Mais une grotte aménagée, avec un chemin bien balisé, des éclairages bien conçus et un guide capable de prendre le temps d’expliquer et d’attirer mon attention sur ces choses timidement cachées dans la pénombre, mais qu’il faut voir, je suis totalement fan…

Grâce soit donc rendue à ces gens qui, eux, n’ont pas eu peur de s’enfoncer sous terre et à ceux qui ont eu l’intelligence d’imaginer les aménagements permettant à des gens comme moi de voir des merveilles…

J’ai visité le gouffre de Padirac, la grotte des Demoiselles, la grotte de Clamouse… Et je me dis que pour ces deux-là, depuis Marseille, je ne suis finalement pas si loin… et que ça vaut peut-être la peine d’aller y refaire un petit tour…

Demain le #mARTch du jour aura pour thème : « Une scène de film qui vous fait rire à chaque fois »

#mARTch : Un texte de chanson française qui vous émeut particulièrement

Ben voilà, je vais pouvoir utiliser à nouveau ma devise : ma vie est un juke box ! Et ça va être difficile de choisir… Donc, je me fais plaisir en partageant mes hésitations…

Emu, je le suis particulièrement par ce texte testament écrit par Françoise Hardy pour son fils Thomas… « Tant de belles choses ». Quand je l’entends j’ai le visage souriant de Maman qui s’impose à moi…

Même s'il me faut lâcher ta main
Sans pouvoir te dire "À demain"
Rien ne défera jamais nos liens
Même s'il me faut aller plus loin
Couper les ponts, changer de train
L'amour est plus fort que le chagrin
L'amour qui fait battre nos cœurs, va sublimer cette douleur
Transformer le plomb en or, tu as tant de belles choses à vivre encore
Tu verras au bout du tunnel, se dessiner un arc-en-ciel
Et refleurir les lilas, tu as tant de belles choses devant toi

Sinon, il y a deux chansons qui – le jour où je les ai entendues – m’ont faire dire : Mais c’est moi ça ! Et j’ai rajouté ensuite : Hélas !

L’ennemi dans la glace (A. Chamfort)

Il y a dans ma maison quelqu'un dont j'me méfie
Qui me défie
Qui s'assied à ma place, qui m'ressemble comme un frère
Qui respire mon air
L'ennemi dans la glace
Dont le regard me glace
Il sourit mais j'le connais bien
L'ennemi dans la glace
Dont le regard me glace
Il n'me veut pas du bien
Il y a chez moi un hôte indésirable
Insaisissable
Qui vit sous mon toit, qui dort dans mon lit
Qui jamais n'm'oublie

May be this time (Liza Minelli dans Cabaret)

Maybe this time, I'll be lucky
Maybe this time, he'll stay
Maybe this time, for the first time
Love won't hurry away
He will hold me fast
I'll be home at last
Not a loser anymore
Like the last time
And the time before
Everybody loves a winner
So nobody loved me

Mais le texte que je choisis finalement, c’est Je m’en souviens déjà de Catherine Lara…

Tu n'as rien dit, tu n'as rien fait
Peut-être un peu trop tôt pour ça
Tu n’m'as pas encore embrassée
Mais j' m'en souviens déjà...
Je connais le langage des yeux
J'ai peur quand il n'engage que moi
Le tien reste si mystérieux
Tu n' m'as pas encore fait d'aveu
Mais j' m'en souviens déjà...
Pressentiment ou sentiment
J' m'en fous, j' t'aimais avant...

Pourquoi cette chanson ? Peut-être parce qu’elle raconte le plus beau ratage de ma vie, l’incapacité à aimer / à accepter d’être aimé. J’ai trop fantasmé l’amour, la relation à deux, la vie avec l’être aimé, le partage que je n’ai pas su provoquer, laisser venir, voir, accepter. A relier bien sûr aux deux chansons précédentes.

Demain le #mARTch du jour aura pour thème : « Un lieu naturel aménagé »

#mARTch : Votre meilleure expo / visite de musée

J’ai failli passer mon tour… J’ai évidemment visité quelques musées avec des souvenirs en particulier du Musée d’Orsay, de Beaubourg ou même du MoMA à New York. Mais, en fait, rien de vraiment marquant dans ma mémoire.

Et puis, en regardant mes albums photos qui servent souvent de support aux souvenirs, j’ai retrouvé les témoignages de ces expositions consacrées au design automobile et aux concept-cars. Le Festival Automobile International organisé chaque année en janvier-février est bien moins médiatisé que le Mondial de l’Auto ou que le salon Rétromobile, et je l’ai découvert vraiment par hasard. Alors qu’il est consacré à ce qui me fait vibrer depuis que je suis gosse et qui m’a fait noircir de dessins maladroits des pages et des pages dans mes cahiers de collégien et de lycéen : les concept-cars, que les américains appelaient dans les années 50 et 60, les dream cars

Bertone, Pininfarina, Guigiaro, ces noms là m’ont fait rêver par leurs coups de crayons magistraux, leur recherche de la forme et la façon dont ils savaient tordre les tôles pour en faire des œuvres d’art…

Le Festival Automobile International m’a ainsi permis de contempler en 2013 ce véhicule époustouflant, inattendu, aux lignes tendues et acérées…Un coup de crayon magistral de maitrise et d’inventivité : le Bertone Nuccio…

Et puis sinon, clin d’œil à une exposition qui m’avait permis de faire un véritable jeu de piste dans Paris, pour essayer d’en photographier le maximum : la Cow Parade de 2006…

Demain le #mARTch du jour aura pour thème : « Un texte de chanson française qui vous émeut particulièrement »