…Et la rue m'habitue à n'être plus personne presque plus personne et la ville me force à suivre son rythme fébrile son rythme fébrile mais quand on se retrouve quand il rentre le soir il suffit d'un regard et je suis moi j'ai le ciel au bout des doigts le monde au-dessous de moi comme pour la première fois je suis moi…
En cherchant un texte que j’avais écrit il y a de nombreuses années, sur mon ancien blog, concernant le poids du regard des autres sur sa propre vie, j’ai retrouvé ce questionnaire… Les réponses datent de septembre 2004. Mises à part la référence au walkman (que je remplacerais par un iPhone) et l’utilisation de mon argent (tournée aujourd’hui vers un projet immobilier), je n’ai rien à changer !
Quand êtes-vous déjà mort ?
Le 06 octobre 1957
Qu’est-ce qui vous fait lever le matin ?
La force de l’habitude et l’envie de pisser !
Que sont devenus vos rêves d’enfant ?
Je suis encore un enfant…
Qu’est-ce qui vous distingue des autres ?
Ils sont vivants.
Vous manque-t-il quelque chose ?
L’envie de croire en moi.
Pensez-vous que tout le monde puisse être artiste ?
Oui, chacun à sa façon…
D’où venez-vous ?
Du ventre de ma mère.
Jugez-vous votre sort enviable ?
Sans doute, quand j’arrête de me regarder le nombril.
A quoi avez-vous renoncé ?
A l’optimisme béat et forcené…
Que faites-vous de votre argent ?
Impôts (beaucoup), épargne (un peu) la vie et ses plaisirs partagés ou égoïstes. Je ne me pose pas trop de questions.
Quelle tâche ménagère vous rebute le plus ?
Toutes les tâches !
Quels sont vos plaisirs favoris ?
Somnoler au soleil avec un walkman sur les oreilles !
Qu’aimeriez-vous recevoir pour votre anniversaire ?
Un an de moins…
Citez trois artistes vivants que vous détestez.
Si je les déteste je ne les qualifierai pas « d’artiste »…
Que défendez-vous ?
La liberté de penser… (Garfieldd, nouveau F. Pagny ! yeah!!)
Qu’êtes-vous capable de refuser ?
De dire oui comme les autres.
Quelle est la partie de votre corps la plus fragile ?
Le coeur !
Qu’avez-vous été capable de faire par amour ?
Faire confiance…
Que vous reproche-t-on ?
D’être naïf et immature.
A quoi sert l’art ?
A embellir le réel.
Rédigez votre épitaphe.
« Je serai mort le jour où vous vous arrêterez ici en vous demandant : mais qui est-ce? »
Sous quelle forme aimeriez-vous revenir ?
Revenir? pourquoi faire ?